[MARIAGE] Arrivée des invités - poste de garde et accueil

Fantôme Nombre de messages : 610 Age : 42 Date d'inscription : 23/11/2006

Un joyeux convoi passait au même instant rue Saint-Jean, sous les vivats de quelques badauds. Pas désintéressés, certes, car quelques écus volaient ça et là des deux cavaliers légèrement armés qui suivaient la voiture, et que tous savaient que dès le lendemain matin, à l'hostel Zwyrowsky, pourvu que l'on ait déjà taillé un brin de causette avec l'un des domestiques, l'on pourrait manger et se rincer le gosier pour rien, et du meilleur!

Cependant, penchés du même côté du carrosse à la fenêtre, les deux mariés enamourés ne boudaient pas leur plaisir, et saluaient et souriaient à tous ceux qui leur faisaient la grâce de participer à leur joie.

Entre deux gestes aimables de la main, le vicomte chuchotait à son épouse des mots doux, que la baronne lui rendait au creux de l'oreille.

Plaace! Place à la trèès excellente baronne de Marsanne! Plaace à sa grandeur le vicomte de Crots!

Le cocher s'époumonait en vain. Avant de déboucher sur la place, les deux cavaliers abandonnèrent un instant les arrières pour ouvrir le passage. Derrière la voiture, à cheval, ou à pieds (l'on allait finalement guère moins vite ainsi), suivait le reste de la noce, invités, amis, parents, curieux, soldats...

Les cris d'approche avaient permis à Aymeric de rajuster son beau gambison sous ses spallières, et de faire régner un semblant d'ordre parmis ses hommes, qu'il avait disposé en une courte haie d'honneur sous le porche de l'hostel, qui s'époumona joyeusement quand le carrosse franchit les portes pour se ranger dans la petite cour.

Noël! Noël! Vive le sire Jean! Longue vie à la dame Espoire!

Au fond de la cour, la robe soigneusement plissée, la coiffe bien mise, l'air digne et modeste, Marion attendait les nouveaux mariés, rejointe par Antoine, le page, qui avait jugé que cet accueil lui revenait avec elle.

Les deux domestiques s'inclinèrent à l'instant même où la porte de la voiture s'ouvrit. Allègre et digne, le couple passa en leur souriant, l'un tenant l'autre par sa main tenue à hauteur de col, et, le plus gracieusement du monde, les deux jeunes mariés de pénétrer dans des lieux qui ne leur avaient jamais paru aussi charmants qu'ainsi décorés de corbeilles et de guirlandes de fleurs et illuminé de mille bougies et de cent flmabeaux.

Son parrain avait décidé que l'on irait à pied. Le coche, il en avait soupé ! Les soixante lieues qui séparaient Bourges de Lyon lui avaient suffisamment secoué les os sans qu'il en rajoutât, avait-il dit.
Cela convenait parfaitement à Anne. Elle suivit la foule, au milieu des vivats, bien heureuse de n'avoir pas à se trouver isolée avec son parrain et sa fiancée. Non qu'elle eût grand chose à se reprocher, mais peut-être voudrait-il tout savoir de sa nouvelle vie à Vienne, et elle n'avait pas trop envie de lui raconter maintenant. Elle préférait vivre pleinement cette noce, la première à laquelle elle eût jamais assisté.

Le carosse des mariés allait en tête, à toute petite vitesse, malgré les efforts du cocher pour se faire céder le pavé. On parvint enfin à l'hôtel de la Place du Change. Des hommes d'armes, trogne joyeuse sous la salade, faisaient la haie. Des domestiques attendaient au fond de la cour.
Anne aperçut, dans un coin, le gros Bacchus, qui lui adressa un clin d'oeil sous son sourcil en broussaille. Tout allait bien, donc. Elle lui sourit en retour, et reporta son attention sur les mariés.

Ils n'avaient d'yeux que l'un pour l'autre. Elle admira la façon dont l'époux offrait son poing, la grâce de la main fine posée si légèrement, la démarche altière des mariés. Elle enregistrait tout, imitait inconsciemment le port de tête de Dame Espoire, souriait quand elle souriait.

Toute la noce s'engouffra dans la cour, où parvenaient des parfums de viandes rôties, d'épices, de vin nouveau, mêlés aux lourdes senteurs de la jonchée allègrement martelée par des dizaines de pieds. Anne n'avait pas assez de ses deux yeux. La tête lui tournait un peu, et elle s'aperçut qu'elle mourait de faim.

Suivante Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 29/09/2008

Les mariés étaient passés... Marion les avait à peine vu, inclinée comme elle l'était... Splendeur et misère des serviteurs. Elle verrait sa maitresse à son coucher, certainement, ce dont aucun des seigneurs et des dames qui suivaient ne pourrait jamais se prévaloir. Pas même ce brave Antoine, si guindé (lui si enjoué dans le commun), qui venait de monter à la suite des maitre.

Elle chassa cette pensée en un instant, en voyant passer devant elle la très jeune fille qui ouvrait le cortège.

Ah, vous devez être la jeune dame dont on a porté les malles tout à l'heure. Entrez, soyez la bienvenue en ces lieux! - Mais dites moi jeune demoiselle, êtes vous accompagnée? Que nous ne laissions pas cette compagnie à l'huis!

Elle sourit. Elle était à nouveau dans son rôle, celui de premier visage de sa chère maitresse. Quelles confidences ne pourrait-elle lui faire demain, quels potins ne pourrait-elle lui procurer après avoir vu défiler toute cette foule? Et cette pensée élargissait encore son bienveillant sourire.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/10/2008

samarel, tout essouflé et confus d'avoir raté la cérémonie du mariage, se demandait bien si il avait bien sa place à la reception qui était donnée à la suite. mais d'une part ne pas venir du tout aurait été la pire des inconvenance, et d'autre part il avait autant envie de féliciter le vicomte de crots que la baronne de marsanne et leur souhaiter tous ses voeux de bonheur.

il fit un détour par son hostel particulier qu'il avait depuis peu et fit porter par deux laquais une caisse de sa réserve personnelle de "XXX kennedy".

enfin flanqué de ses domestiques, il chevaucha jusqu'à la place du change et se présenta.

voulez vous bien annoncer samarel, baron de bourdeaux, aux maistres des lieux. vous remettrez ce pli par la meme occasion.

Citation :: jean moi ami et toi espoire pour qui j'ai tant d'affection.

je ne peux excuser une telle infamie commise aujourd'hui en n'étant pas présent à temps avec vous pour partager cet heureux évènement. je comprendrais si maintenant vous me fermier à jamais votre porte.

si jamais c'était le cas, soyez néanmoins assuré de ma plus profonde sympathie envers vous deux. qu'aristote vous garde.

si par contre vous acceptez dans votre insondable miséricorde de me faire une place, je vous promet d'etre le plus joyeux des convives et de chanter à jamais votre proverbiale hospitalité.

samarel

inquiet, samarel attendit la réponse qui ne tarderait pas à arriver.

[MARIAGE] Arrivée des invités - poste de garde et accueil - Page 2 Bourdeaurochettezc1

Nestor avait cheminé d'un bon pas afin de se rendre en l'Hostel de la place du Change.

A l'entrée quelques personnes étaient assemblées et attendaient leur tour pour entrer.

Il reconnut immédiatement son comparse de l'Ost Samarel, Baron de Bourdeaux.
Ce dernier avait une mine déconfite.
Il s'en approcha et s'enquit de cet air si décalé par rapport aux circonstances heureuses du moment.

"Bien le bonjour Samarel, avec tout ce monde je n'ai pas encore eu l'occasion de te saluer.
Que te vaut cette mine déconfite ?"

Puis se tournant vers le garde à l'entrée de l'hôtel il poursuivit :

Bonjour, je suis Nestor, amis de longue date de Messire Zwyrowsky et également j'espère de Dame Espoire.
Pouvez-vous m'annoncer à vos maîtres ?

dit il au valet.

Suivante Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 29/09/2008

Deux hommes à l'allure militaire étaient arrivés presque simultanément à la porte de la cour. Le premier, fort à l'aise, faisait partie du convoi qui venait d'arriver de Fourvière. Le second, au contraire, paraissait très désemparé, presque désespéré.

Marion sourit aux deux: le nom de chacun d'eux lui était connu par la liste des invités.

Mais le second portait une lettre écrite à la hâte, qu'il souhaitait voir remise au vicomte.

Ma foi, messeigneurs, point n'est besoin de se faire annoncer ce soir! Les invités sont priés de monter directement à la grand salle, où se tiennent les réjouissances.

Puis, à celui qui s'était présenté comme baron:

Avec votre permission, messire, puis-je vous suggérer, si vous ne pouvez remettre vous même ce message, de le confier à l'un des pages qui officient à l'étage? Je ne puis m'absenter d'icelieu jusqu'à demain matin...

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 24/09/2008

Deux têtes blondes se présentèrent à la porte du renardesque hostel de la place du change.

Bonjour, voisin, dit la jeune fille en souriant au garde, peux-tu annoncer à tes maîtres l'arrivée d'Aliénor d'Avencourt et de François de Macquart ?

Suivante Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 29/09/2008

Aymeric indiqua aux jeunes gens le petit vestibule dans lequel se tenait Marion et sa liste.

Celle ci les reçut. Mais pourquoi qu'ils voulaient tous être annoncés? Voyaient pas qu'elle était coincée en bas, la pauvre Marion, et qu'elle préférerait déambuler avec Antoine et Guillemot à l'étage? Enfin... les nobles et leurs habitudes... En l'occurrence, le vicomte et... ben oui, la vicomtesse maintenant... ils avaient bien insisté pour les deux têtes blondes: la plus grande courtoisie.

Ma demoiselle, mon gentil seigneur, le maitre et la maitresse vous attendaient avec impatience. Vous les trouverez en leur grand salle, au haut de cet escalier. Le page vous annoncera, si vous le souhaitez, mais les portes sont ce soir librement ouvertes.

Elle accompagna ces mots d'un charmant sourire pour le jeune homme.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 12/10/2008

Le bon voulait êstre là ..
Il fût tout de mêsme retardé ..
Par un imprévu .. La princesse ..
Après quelques heures de marches ..
L'hostel était là ..
De suite, un garde vînt le voir ..

Holà !
Je suis Vortiris, j'aimerais êstre annoncé au Maistre des lieux !

Garde Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 24/11/2006

Aymeric inspecta au passage l'individu qui entrait dans la cour de l'hostel. Hmm... En tout autre jour, il l'aurait surement refoulé. Un petit air de je ne sais quoi qui le titillait. Mais le visage avait fini par lui rappeler celui d'un conseiller du seigneur, du temps où celui-ci était gouverneur. Allons bon... il devait être de la noce, et il demandait à être introduit. Le garde jeta un coup d'oeil à Marion... Décidément, ils auraient du mettre un panonceau à l'entrée. Eux n'était là que pour s'assurer que ne pénétraient que des gens invités et sûrs, mais les portes étaient ouvertes.

Holà messer! Vous pouvez monter librement, sans être annoncé: les seigneurs attendent tous leurs invités.

Vous trouverez la grand salle au haut de l'escalier qui s'ouvrelà au fond de la cour.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 13/10/2008

Suivant le cortège à une allure peut rapide Demons arriva avec les derniers invités au domaine de Zwyrowsky, place du change à Lyon. Retirant un grain de poussière de son pourpoint, Demons rattacha son catogan bien serré derrière la tête et regarda autour de lui, il reconnaissait quelques têtes par ci et là mais la plupart du temps les visages qu'il croisait du regard lui étaient inconnus.
Souriant en entendant Aymeric, Demons rentra comme l'avait demandé l'homme sans se faire annoncer, comme il aimait la plupart du temps. Il était maintenant temps de se diriger vers la grande salle.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 14/10/2008

Petite Appoline, toute blondinette accompagnée de sa mère, le Capitaine Lady Antlia avançait joyeusement toutes deux.
La jeune femme avait les bras chargés et n'avait qu'une hâte, déposer son cadeau.
Elle regardait la petite tête blonde, qui a chaque pas faisait rebondir ses bouclettes sur sa tête. Qu'elle pouvait changer en ce moment ....

Elles arrivèrent à ce qui ressemblait à la porte , et s'arrêtèrent derrière un attroupement . Quand elle reconnut , elle se cacha derrière le paquet pour sourire .

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/10/2008

nestor c'est que vois tu.. j'ai raté la cérémonie. j'espère qu'ils ne m'en voudront pas trop.

mais voici lady qui arrive. montons rejoindre nos hotes.

Elle était demeurée longtemps dans la quiétude rassénérante de l'église après qu'époux et invités aient abandonné les lieux afin de se rendre aux réjouissances. Elle s'était assise sur un banc désormais vide d'occupant et était restée le regard fixe, droit devant elle. Elle avait essayé de faire le vide dans son esprit et pendants quelques minutes salvatrices, elle ne pensa à rien. Mais ses réflexions tourmentées reprirent leurs droits et elle se leva enfin.

Et voici maintenant, par un mouvement qu'elle ne s'expliquait pas, qu'elle se trouvait devant l'hôtel de la Place du Change où se déroulerait le banquet de noces. Les invités arrivaient encore, elle passerait donc inaperçue parmi les convives retardataires.

Encadrée de deux gardes dont l'un portait un coffret ouvragé, elle pénétra dans les lieux. L'homme qui demeurait les mains libres s'avança et annonça l'arrivée du Connétable de Rome et Princesse de Cologne.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 26/03/2008

Sagaben, accompagné d'Alixe, arrivèrent à l'accueil de l'Hostel, cîs place du Change. Ils avaient traîné en route! Mince! Il se hâta de descendre de cheval et s'encourut aider Alixe, bien qu'elle n'en eut pas forcément besoin, mais le geste y était. Le vicomte lui fit un geste comme pour l'inciter à passer la première. Ils finirent par arriver de front devant l'entrée où se trouvaient déjà quelques connaissances.

Bonjour à tous!

Il vit Antlia avec Appolonie et il se dirigea vers elles.

Il sourit à l'enfant et lui présenta son doigt pour quelle tente de le prendre en main.

Quel trésor, tu as là!

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 12/10/2008

Alixe glissa ses doigts dans la paume de Sagaben, tandis qu’il l’aidait à descendre de sa monture. Elle le remercia d’un hochement de tête, agrémenté d’un sourire. Ils marchèrent donc jusqu’à apercevoir Antlia, qu’ils allèrent saluer, non sans avoir au préalable saluer leurs connaissances respectives.

Bonjour, Dame. C’est un plaisir de vous voir ici !

Elle remarqua alors sa fille, un petit bout de chou qui aurait fait fondre plus d’une personne. Et, bien évidemment, Alixe se retrouva à regarder le bébé avec des yeux attendris. Elle hocha la tête à la réflexion de Sagaben, tandis qu’un sourire prit forme sur ses lèvres.

Suivante Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 29/09/2008

La pauvre Marion était un peu débordée par l'arrivée du gros du cortège: face à elle, à peine passés les deux militaires, se trouvaient trois femmes, et le frère de sa maitresse, qu'elle connaissait bien pour l'avoir souvent servi à Marsanne.

Néanmoins, il fallait commencer par les dames.

La première était le capitaine ducal, accompagnée d'une enfant.

La seconde s'annonçait comme connétable papal et princesse de Cologne, et avait pour escorte deux imposants hommes d'armes. Et pas du genre d'Aymeric: non, de vrais reitres démontés.

Et la dernière, sans titre, arrivait toutefois la main dans celle du vicomte, ce qui ouvrait ici toutes les portes.

A qui s'adresser en premier sans froisser aucune susceptibilité de rang?

Votre Altesse, commença t'elle, Votre Seigneurie, Madame, Votre Grandeur: soyez tous les bienvenus en ces lieux. La dame et le seigneur sont arrivés il y a peu et ont gagné la grand-salle de l'hostel où ils accueillent ceux qui leur font l'honneur d'être leurs hôtes. Ils vous invitent à les rejoindre aussitôt qu'il plaira à vos seigneuries!

Mmf... Voilà. Comme ça il y avait eu un ordre protocolaire, mais il était discret. Espérons que chacun s'en contente... C'est qu'y sont bien gentils avec leurs invitations, mais qu'j'ai pas l'habitude de faire avec les altesses, moi, pensa la suivante.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 16/10/2008

La route depuis le Berry avait été longue, bien trop longue pour la jeune Dame de Thauvenay, qui avait en horreur de rester assise et immobile, et ils étaient arrivés quelque peu en retard à l'Eglise, ce qu'elle avait également en horreur.

Depuis lors, ils avaient retrouvés la toute jeune Anne, la filleule de Hugo, et prit part au cortège qui avait suivi le carrosse des mariés jusqu'à l'hôtel où avaient lieux les festivités liées au mariage.

Comme toujours, Terwagne se sentait un peu perdue, parmi tous ces gens qu'elle ne connaissait pas, et resserrait de temps à autre un peu plus fort ses doigts dans ceux de celui qui faisait battre son coeur, et bien plus encore.

Inconsciemment sans doute, elle cherchait régulièrement du regard la petite Anne, mais visiblement pas assez souvent puisqu'arriva un moment où elle ne la trouva plus.

Peut-être avaient-ils tous deux marché un peu trop vite pour elle... Ralentissant le pas, Tewagne et Hugo laissèrent passer beaucoup de monde, espérant la retrouver en fin de cortège, mais ce ne fut pas le cas. Elle était sans aucun doute déjà entrée...

Ils se présentèrent donc à leur tour à l'entrée, espérant retrouver la fillette à l'intérieur.

Suivante Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 29/09/2008

Marion en voyant passé du monde, et que du beau monde pensa-t-elle, en voilà encore deux qui arrivent, après s'être présentés, Marion les invita à se joindre aux mariés et au reste des invités .

Seigneur, dame, permettez moi de vous souhaiter la bienvenue à l’hostel de Crots, les réjouissances se passent à la grand-salle de l'hostel, ou vous trouverez la dame et le seigneur qui sont déjà arrivés.

Un coche se présenta sur la Place du Change, à l'intérieur, Kernos et ses deux enfants étaient assis, le Seigneur de Glandage et de Genay souriant aux jumeaux agenouillés sur la banquette et les yeux grands ouverts pour admirer les rues de Lyon qu'ils avaient traversé depuis leur départ de la Colline de Fourvière.

A quelques pas de l'entrée de l'Hostel du Vicomte et de la nouvelle Vicomtesse de Crots, Kernos fit arrêter le cocher pour qu'ils puissent rejoindre les invités qui attendaient que les portes s'ouvrent. Après avoir aidé sa fille à descendre pour qu'elle ne plisse point sa nouvelle robe, et avoir glissé quelques instructions sur "comment bien se tenir au milieu des convives" aux Léas, le soldat se dirigea vers la porte cochère pour se présenter aux gardes en faction.

Bonsoir soldat! Veuillez annoncer, je vous pris, que le Seigneur Kernos de Glandage et de Genay, ainsi que Léane et Léandre Rouvray viennent d'arriver pour féliciter Sa Grandeur Jean Zwyrowsky et sa délicieuse épouse, Son Excellence Espoire d'Amilly...Zwyrowsky.

Du coin de l'oeil, il regarda ses enfants saluer poliment le garde quand leur père évoqua leur nom. Les nones et leur mère pouvaient être fières d'eux.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 13/10/2008

Tardivement, après s'être égaré dans le belle ville de Lyon, Le carosse du couple de BlueLake arriva enfin avec ses passagers.
Capoune descendit en premier, pour ensuite prendre la main de sa douce pour qu'elle puisse mettre pied à terre. Puis, dit au page qui était posté à l'entrée:

veillez dire aux maitres des lieux que le Seigneur De La Lanne et son épouse s'excusent grandement pour leur retard. Qu'ils ont probablement manqué la reception, mais qu'il désire présenter leurs respects ainsi que leurs félicitation aux nouveaux mariés.

Et attendit que le page aille délivrer le message.

Suivante Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 29/09/2008

Marion se demandait si elle devait continuer à tenir sa petite table et ses listes parcheminées d'invités, alors que des fenêtres ouvertes du premier étage descendaient des bruits de verres que l'on heurte et qui tintent, et la musique des ménestrels.

Cependant, une paire de nouveaux visiteurs vint la soulager de ses interrogations.

Ce fut d'abord un seigneur escorté, dont le nom était connu à Die, et qui se présentait avec ses enfants: le sire Kernos Rouvray.

Puis un couple dont le carosse empoussiéré semblait témoigner de la route qu'il avait laissé derrière lui en des moments récents.

A tous, la brave femme fit la même réponse:

Messeigneurs, soyez les bienvenus à l'hostel de Crots, mais ne tardez point! Vous arrivez à temps pour le premier service, vous ne manquerez pas les mets les plus fins ni les danses les plus entrainantes!

Le banquet se tient en la grande salle du premier étage.

Après avoir remercié la servante de l'Hostel qui venait de leur indiqué le chemin, Kernos mena ses enfants jusqu'au grand escalier qui menait à la Grande Salle, les lieux ne lui étant point inconnu.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 11/10/2008

C'est fort, très fort en retard, que le Gouverneur arriva à l'hostel de la place du Change, s'étant absenté après la cérémonie pour régler quelques affaires et n'ayant pas vu le temps s'écouler à toute allure.
Le seigneur de Meyrieu se présenta au garde avec un signe de tête, n'ayant pas le temps d'ouvrir la bouche que l'un des pages qui l'accompagnait déclarait d'un ton fort pompeux qui fit lever les yeux de Walan au ciel :

Veuillez annoncer que Sa Grâce Walan de Meyrieu, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, est venu ren...

D'un geste, la Grâce en question avait interrompu le page et prenait la parole .

Annoncez simplement que Walan de Meyrieu est venu féliciter les mariés.

Garde Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 24/11/2006

Aymeric se raidit en voyant approcher un homme précédé d'un page dont la livrée ne laissait aucune place au doute. Et quoi que le visiteur ait interrompu son page, dans un souci de modestie, il s'inclina.

Monseigneur, soyez le bienvenu à l'hostel de Crots. Avec votre permission, je vous accompagnerait jusqu'à la grand salle. Mais je crains que le banquet ait commencé.

Et il précéda le gouverneur, passant devant une Marion interdite.