LOGE - Présentez vous aux gardes de l'hostel

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 30/01/2010

Par respect de la personne qui l'avait invité et des usages, MacCornell prit la route de Lyon comme il l'avait promis au serviteur. Il n'avait jamais mis les pieds à l'Hostel de la place du Change, à Lyon. Ses uniques moments à Lyon, il les passait soit à Pierre-Scize, soit à la garnison ou sur les remparts. La ville et ses beaux quartiers recelaient encore de nombreux raffinements qui étaient inconnus à l'embrunais. Certes, il n'était pas ou plus tel à un jeune premier qui monte à la capitale pour la première fois. Ses fonctions d'ambassadeur en terres lointaines lui avaient fait découvrir, notamment en terres italiennes, des lieux d'un grand raffinement. Et depuis peu, il découvrait avec joie les fastes des offices royaux.

Aussi lorsqu'il arriva en place de Change, c'est en véritable connaisseur qu'il apprécia l'hostel particulier de la famille Zwyrowsky. Il se présenta au poste de garde avec le parler militaire, qui va droit au but sans chercher à faire des effets de style:

Bonjour, je suis Romuald MacCornell, le Vicomte m'attend.

L'homme sembla peu surpris, il avait certainement déjà vu défiler d'autres militaires.

Garde Nombre de messages : 43 Date d'inscription : 24/11/2006

Le garde grommela.

Maccornell... Humm... Romuald... Seigneur des lances d'Embrun, c'est ça? Grmf... Oui, j'ai ordre de vous laisser entrer.

Il tira le lourd vantail, et fit entrer le visiteur dans la cour.

Au milieu de celle-ci se tenait, maitre de cette partie des lieux, Aymeric de Ribiers, le fidèle sergent du vicomte. Portant comme lui une courte barbe, la carrure épaisse de routier, il affichait néanmoins un sourire avenant et poli. Était-ce le service d'un maitre toujours oscillant entre rudesse de l'ost et splendeur de représentation; ou le simple fait de recevoir un de ses pairs? La voix était chaleureuse quand il annonça:

Je vais faire prévenir sa Grâce de votre arrivée, messire. Je vous propose de m'accompagner à la Grand Salle pour l'attendre.

Sur ce, il tourna les talons, ne doutant pas d'être suivi.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 31/01/2010

Le baron de Montfort s'etait rendu à l'assemblée nobiliaire pour discuter de dossiers qui lui tenaient à coeur.

Apres une altercation houleuse avec un haut dignitaire du Duché et du Royaume, Saint-Prigent avait reçu une missive privée du Vicomte de Crots, le conviant a s'entretenir en privé de certaines affaires.

Aussi, Kederick se rendit a l'Hostel de la place au change qu'il n'avait jamais eu le loisir de visiter. Il toqua a la loge et dit au garde.

- Bonjour mon Brave. Voulez vous bien annoncer à sa grâce la venue du Baron de Montfort Kederick de Saint-Prigent. Je vous remercie.

Le Baron attendit quelques instants.

Page Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 08/12/2006

[HRP je dissocie dans le temps les deux arrivées successives Wink

/HRP]

A l'annonce d'un baron, un page descendit à la loge pour prendre le relais des gardes, avant qu'un éventuel impair du à leur rude simplicité ne soit commis.

Votre seigneurie, messire de Crots vous attend en sa bibliothèque. Il a pensé que vous y seriez à l'aise pour discuter. Si vous voulez bien me suivre?

D'un geste de la main, le page désignait le fond de la cour, et la porte qui ouvrait sur l'escalier principal du logis et donnait accès aux étages nobles.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/01/2010

La dame de Roynac avait fait la route depuis Briançon où son exil l'avait emportée. Elle se présenta chez l'époux de sa plus tendre amie , capuche sur la tête.
Elle tocqua à la porte de l'hostel. Et attendit qu'on vienne lui ouvrir, elle portait en guise de broche l'écu des Rouvray.

Page Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 08/12/2006

La vicomtesse avait souvent mentionné aux gens de la maison le nom de Rouvray, et Antoine comme Aymeric se souvenaient que le visage de leur maitre aussi prenait plaisir lorsqu'on mentionnait ce nom. Aussi, quand ils furent prévenus qu'une dame arborant de sable à l'arbre d'argent était à la porte, fut-il évident que c'était au second de l'accueillir afin de manifester toute la courtoisie de la maison.

Le page se tenait donc à la loge devant la dame de Roynac, qui prenait un instant patience auprès de la cheminée.

Ma dame, notre sire vicomte sera fort heureux de vous savoir ici. On est allé le prévenir de votre visite. Souhaitez vous le rejoindre en |la grand salle? J'ai sinon pour consigne de vous montrer la salle de travail, comme il vous plaira.

Très respectueusement, il attendit la réponse qui lui serait faite; il guiderait ensuite la dame, et houspillerait un des garçons pour que soit servi de quoi se réchauffer et se restaurer.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/01/2010

Axel fut accueillie de la manière la plus courtoise qu'il soit. Le page lui proposa de se réchauffer auprès de la cheminée, puis lui signifia qu'elle pouvait à sa convenance être menée en la grande salle ou jusqu'à la salle de travail.

Je ne voudrai pas qu'on vous reprochât d'avoir failli à votre rôle conduisez donc moi à la salle de travail je vous prie .

Elle lui offrit alors l'un de ses sourires si doux dont elle avait le secret, et emboita le pas à Antoine qui se dirigea alors vers le couloir.

L'hostel de la place du Change, voilà bien longtemps que Kernos ne s'était pas rendu en la demeure lyonnaise des Zwyrowsky... ni d'ailleurs qu'il n'avait pris nouvelle de ses chers amis Jean et Espoire, ce qu'il regrettait amèrement... Qu'il avait été fol pour s'aveugler à ce point et s'éloigner des gens qui étaient si précieux à son coeur... mais baste de tout ça, la solitude n'avait fait qu'entretenir ses tourments au lieu de les soulager, et malgré les sentiments coupables qui pesaient encore sur son âme, sa fille avait réussi à réveiller une part de l'homme qu'il était et non point cet être pathétique et méprisable qu'il avait pu être depuis ce funeste jour. Des affaires l'ayant appelé à la capitale, l'invitation du Vicomte de Crots tombait à point nommé aussi c'est avec empressement qu'il avait pris le chemin de l'hostel, afin d'apporter son soutien à une cause qu'il estimait juste et redevable de la confiance qu'on lui prêtait encore.

Arrivé devant la porte, vêtu de son pourpoint brodé des armes des Rouvray, son épaisse cape fourrée sur les épaules pour se protéger de l'air froid de l'hiver qu'il ressentait avec plus d'acuité avec les livres qu'il avait perdu lors de son isolement, main gantée sur le pommeau de l'épée courte qui pendait à sa hanche, il frappa trois coûts sonores contre l'huis.

Gardes, faites savoir à votre maistre que le Sire Kernos Rouvray est venue répondre à son invitation.

Puis, il attendit avec une pointe d'inquiétude... Jean l'avait mis au courant qu'Axel serait présente à leur réunion, et Kernos ne savait à quoi s'attendre, mépris? Cela serait amplement mérité... Colère? là aussi il ne pourrait lui en tenir grief... Indifférence? Etrangement, c'est ce qu'il craignait le plus de sa part... Mais il avait pris une résolution, celle de ne plus faillir à son cri d'armes. "Jamais ne ploie!", il était tant pour lui de se comporter comme l'homme qui avait choisi cette exclamation.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 26/03/2008

[Un autre jour, tout proche]

Un messager aux couleurs d'Amilly se présenta à l'hostel Zwyrowsky à Lyon. Ses traits étaient marqués par le voyage. Il était essouflé, son cheval pas moins. Il s'approcha d'un pas rapide vers les gardes. Faites rapidement quérir leurs Grandeurs Jean et Espoire Zwyrowsky, j'ai cette nouvelle de la plus haute importance à leur remettre! Il livra son message au garde et se rapprocha de son cheval pour le panser rapidement.

Spoiler:

Le voyage fut assez pénible pour la jeune Duchesse quand bien même l'Hostel de la Place du Change se trouvait non loin de son lieu d'habitation. Les médicastres de la brunette lui avait fortement déconseillé de mettre un pied dehors pour le moment suite à diverses saignées qui l'avait affaibli mais elle n'en avait cure ayant promis au Zwyrowsky de venir lui rendre visite sitôt son installation en Bourgogne terminée.

Allez savoir pourquoi elle avait accepté aussi prestement chose qui ne lui ressemblait guère. Sans doute le besoin de changer d'air ou de rencontrer du monde s'était il fait plus important et pressant.

Durant son périple, elle se mit à hésiter encore sur la conduite à tenir avec le Vicomte. Lorsque la voiture arriva devant le parvis de l'Hostel, la Romarimontaise ne posa pied à terre pour le moment attendant de savoir si le maître des lieux était présent en hélant les gardes qui l'observaient.

Faites savoir à Monseigneur Thomas Zwyrowsky que Sa Grasce Cecilia von Wittelsbach-Frayner est arrivée.

Seigneur Nombre de messages : 126 Date d'inscription : 06/04/2009

Un petit groupe se déplaçait lentement en direction de l’hostel de la place du change. Le fils de Jean, Thomas Zwyrowsy, était à la tête du cortège. Roland à ses côtés, deux soldats derrière eux. La troupe avait une mine décontractée accompagnant avec plaisir le noble dans ses tâches. Après plusieurs heures de négoces dans différents ateliers le noble rentrait à l’hostel. Sa présence à Lyon était de plus en plus importante du fait de ses mandats ducaux. Fort heureusement il disposait au sein même de Lyon d’un lieu de retraite.

Le jeune noble marchait rapidement vers la place du change où les commerçants s’affairaient autour de diverses tables. Passant rapidement le lieu Thomas se retrouva devant son hostel, son regard se posa alors sur une voiture qui était arrêtée à proximité. Sans nul doute l’on discutait succinctement avec les gardes à l’entrée. Soudain l’un des gardes désigna de l’index Thomas lui-même.

Un voile passa sur le front du noble tandis qu’une de ses sentinelles le pointaient du doigt si facilement. Néanmoins le Vicomte n’eut pas le temps de rétorquer quoique ce soit car bientôt il reconnu la jeune femme qu’il avait rencontré dans les rues de Lyon il y a quelques jours. Le noble se souvint alors de la curieuse rencontre qu’il fit ce jour là. S’approchant de la voiture il s’inclina légèrement puis sa voix calme et froide s’échappa de sa gorge.

-«Duchesse, je vois que vous avez trouvé mon hostel. Souhaitez-vous entrer ?»

Thomas détourna légèrement la tête vers ses hommes et lança un regard à Roland. Le roturier afficha un léger sourire avant de disparaitre dans l’hostel, sans nul doute allait il alerter les domestiques d’une éventuelle arrivée d’une invitée. Le Vicomte de Crots pour sa part resta debout en face de la Duchesse affichant un visage paisible, plissant les yeux sous les rayons du soleil. Il était rare pour lui de recevoir des nobles de qualités et il était encore plus rare que ceux-ci soient de jeunes damoiselles...

Emeraudes qui se posent sur le nobliot, elle ne l'avait j'avais vu d'aussi près et aussi longtemps. A première vue il n'avait pas vraiment changé de comportement depuis leur première rencontre, toujours aussi distant, chose qui la chagrina quelque peu. Tandis qu'il s'inclinait, la brunette fit ouvrir la porte du carrosse tendant sa main au domestique afin qu'elle puisse descendre sans anicroche.

Nous vous remercions pour votre proposition Vicomte et l'acceptons de bon gré au vue de la chaleur étouffante qui règne en cette journée. Lorsque le temps sera plus clément vous pourriez peut être nous faire visiter les alentours que nous n'avons pas vraiment prit la peine de visiter la dernières fois.

Sans véritablement attendre que le maître des lieux ne reprenne la parole, la jeune femme s'accrocha à son bras comme elle avait coutume de le faire avec les rares hommes qui la côtoyaient. Ce geste au combien anodin lui fit lâcher prise assez rapidement. La Duchesse dans son élan en avait oublié la plaie qu'elle trouvait fort disgracieuse sur son bras et qui n'était pas encore guérie. Elle soupira discrètement puis tâcha de faire comme si rien ne s'était passé.

Alors dites moi, qu'avez vous fait durant ces derniers jours ? Etes vous toujours au conseil ducal au poste de capitaine?

Une légère moue apparue sur le visage de la jeune héritière qui se trouvait bien naïve en cet instant vu les questions qu'elle posait afin de rompre le silence qu'elle trouvait pour le moins pesant.

*Un courrier reçu quelques jours plus tôt, une blondinette coincée au lit par une cuisinière un peu trop envahissante.
Qui avait côtoyé Phel' ne pouvait ignorer qu'il employait une certaine Mathilde qu'on ne pouvait louper...et dont il était difficile de se débarrasser.
Tout cela avait fait qu'elle n'avait réussie à s'échapper que maintenant, Thomas devait penser qu'elle l'avait ignoré alors qu'il n'en était rien.
Un peu inquiète, impatiente et intriguée tout ça à la fois, la blondinette arriva place du change et se présenta à l'hôtel des Zwyrowsky, cela faisait si longtemps qu'elle n'y avait pas mit les pieds qu'elle avait l'impression de replonger dans un rêve.
Elle congédia sa propre escorte et entra dans les lieux, en même temps aucun garde n'aurait arrêté une femme engrossée de 7 mois, ça se voyait assez bien pour qu'on ne lui cherche pas des ennuis, de plus elle était vêtue assez richement pour qu'on sache qu'elle était de haut rang.
Un valet l'accompagnait portant un package inconnu, mais qui ne souleva pas les interrogations plus que de raison.
Avisant une chaise, la Duchesse s'installa non sans avoir énoncé quelques mots.*

-Je suis Plume Guerrero, votre maître m'a invitée à passer, je vous prie de le prévenir de mon arrivée.

» Présentez-vous à la baronnie de Marsanne